Le 16 août dernier, j'ai eu le plaisir de donner mon premier atelier sur la carte heuristique, mind mapping à Maui, une des îles de l'archipel d'Hawaï.
C'était un petit groupe dynamique de sept personnes, de 17 ans à 68 ans, toutes bien différentes:
- un retraité
- une enseignante californienne
- deux étudiantes de fin du secondaire
- un grand jeune homme écrivain et aussi mannequin
- une Portugaise maquilleuse professionnelle et ex. mannequin
- un propriétaire d'auberge de ski en Utah parlant français.
'était la seconde étape dans mon projet de donner des ateliers dans une autre langue et dans d'autres lieux. L'an dernier, été 2010, lors de mon pèlerinage quasi annuel à Maui, j'avais d'abord cherché sérieusement un local de qualité avec les caractéristiques dont j'ai besoin. J'avais trouvé.
Pour cette année, il fallait agir. Rien ne vaut donc une date annoncée pour que les choses se fassent. J'avais donc réservé le local plusieurs mois d'avance et commencé à en parler aux amis, connaissances et amis d'amis pour recruter des cobayes, heu, participants intéressés. Bien que je donne mon atelier sur le mind mapping depuis plus de 20 ans, je ne l'avais pas encore donné en anglais. Je savais qu'il y aurait de la traduction, mais également des ajustements culturels. Pour cette raison, je voulais un groupe bien informé de la situation, ce que j'ai eu.
J'ai dû traduire mes mind maps. Évidemment seulement traduire serait bien trop simple. Il faut toujours se compliquer un peu la vie: on améliore, on ajuste, on dispose autrement, on profite de certains fonctionnalités nouvelles des logiciels, etc. Bref, une tâche de 10 heures en prend 30. L'ami aubergiste parlant français a revisé le tout pour rendre ça de meilleure qualité.
Ce qui m'a demandé plus de réflexion est une adaptation culturelle. En effet, dans mon atelier, une référence très importante par rapport à l'extrême importance de définir ses objectifs est le fameux « qu'ossa donne (les unions)» d'Yvon Deschamps. Pas complètement idiot, je me suis dit qu'ici ça n'aurait pas le même impact ;-). J'ai donc cherché... cherché... et trouvé. J'ai finalement piqué le fameux « Show me the money » du film Jerry Maguire. C'était bien amusant et tout à fait fonctionnel... sauf pour les jeunes filles de 17 ans. Mais j'ai le même problème avec Yvon Deschamps ici.
Un souci, vraiment pas dans mes préoccupations habituelles, était comment m'habiller! Ici, j'ai mon kit: toujours le même pantalon, le même veston ou presque et une de mes chemises roses, sans cravate. Mais là, ce serait beaucoup trop. Après discussion avec des « locaux », on me disait que je devrais y aller en chemisette, bermuda et sandales. Ç'était trop loin de moi. J'ai donc préparé un pantalon pâle léger, repassé une chemise légère à fines rayures bleus et brossé mes mocassins pâles. Je me suis toutefois habillé selon leur recommandation pour faire le trajet entre la maison et le lieu de formation parce qu'il faisait chaud et que je ne voulais pas froisser mes vêtements de travail. Oups! Quand j'ai vu les personnes déjà sur place en chemisette, bermudas ou shorts, et gougounes, j'ai décidé de conserver ce que j'avais sur le dos et laissé mon kit propre dans l'auto! Ceci constitue le plus grand nombre de phrases que j'ai jamais faites de ma vie sur ma tenue vestimentaire.
Conclusion: in July 2012, the second Mind Mapping Workshop in Maui will be held again at the Malcom Center in Kihei. Reserve time for your holidays, heu, work related conference in Paradise.
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