Je lis plus rapidement depuis le 2 décembre : j'ai suivi un atelier sur la lecture rapide. En prime, ma compréhension est meilleure.
J'y suis allé en mode sceptique, même si c'est une personne de confiance qui me l'avait recommandé. Mes attentes étaient basses, très basses.
J'avais en tête ces publicités à l'américaine où on mentionne des vitesses de lecture de 25 000 mots par minute. Je me disais que moi aussi je pourrais tourner des pages encore plus rapidement que ça, mais ça donne quoi si je ne retiens rien ? Est-ce que ça ressemblerait finalement à l'histoire de Woody Allen de mon billet précédent ? Pas du tout.
En fait, j'ai assisté à un atelier professionnel, basé sur la science et le gros bon sens. Le matin on mesure notre vitesse de lecture... suivie d'un questionnaire d'une dizaine de questions pertinentes pour mesurer notre compréhension. On apprend les principes et les techniques puis on mesure de nouveau. L'amélioration réelle est étonnante. Je suis étonné de mes progrès et j'en suis très content. Pourtant, ma vitesse nette (vitesse de lecture X taux de compréhension) n'a augmenté que de 40%, ce qui me place dans le 15% du groupe ayant connu la plus petite augmentation. Pensez aux changements survenus chez les autres participants ! Au final, en plus de lire plus vite et mieux, on développe des approches stratégiques de la lecture: tout à fait dans mes préoccupations.
Depuis, Daniel Gagnon, l'animateur de cet atelier, est devenu un copain. Imaginez: il parlait déjà des cartes heuristiques dans son atelier ! Je n'avais pas vraiment le choix.
On a maintenant un projet commun : donner à l'automne un atelier sur « Mieux utiliser sa mémoire: approches, méthodes et techniques. ». Mais ça, c'est une autre histoire.
Quoi ? Vous venez juste de finir de lire ?
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