Non, je n'adhère pas à mon titre. Non, ce n'est pas vraiment mon propos. Mais, cet énoncé est un bel exemple de... (réponse en fin de billet).
Il y a beaucoup de bons et d'excellents livres sur l'argumentation, la rhétorique, etc. Si vous n'en avez jamais lu, commencez par celui de Pierre Blackburn dont j'ai déjà dit du bien. Son livre est un manuel, c'est-à-dire didactique, allant à l'essentiel et, dans ce cas précis, rédigé dans un esprit pratique.
Les livres sur l'argumentation (pensée critique, visualisation de l'argumentation, etc.) constituent maintenant le gros de mon « alimentation intellectuelle ». Plusieurs de ces lectures seraient totalement indigestes pour moi si Blackburn ne m'avait pas, d'une certaine manière, fourni les enzymes nécessaires à la digestion de ces autres mets. Nulle part ailleurs, par exemple, je n'ai trouvé aussi directement et aussi clairement la clé simple le passe-partout fourni par la connaissance des trois types de jugements. Les jugements sont les éléments de base d'une argumentation. On va s'amuser un peu avec ça dans les prochains jours.
On distingue trois types de jugements :
- le jugement d'observateur
- le jugement d'évaluateur
- le jugement de prescripteur
Je vais vous les présenter un à un, très simplement, dans de prochains billets. Ça pourrait d'ailleurs faire l'objet d'amusants jeux-questionnaire. Vous verrez. La connaissance de ces éléments si simples est éminemment pratique. Ça donne d'excellentes pistes pour commenter l'écrit de quelqu'un d'autre et identifier pourquoi un bout de texte nous énerve.
Ah oui. J'avais promis une réponse au titre de ce billet. Les carnetiers sont des exhibitionnistes est un jugement d'évaluateur.
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